Comment choisir son ex?
Dans notre vie, il peut nous arriver de nous poser la question : comment rompre avec lui ou avec elle? Savoir quitter quelqu’un est à la portée du premier venu. Il est beaucoup plus facile de partir que de rester, demandez à n’importe quel juif, il sera de mon avis.
Mais la véritable question n’est pas de savoir comment quitter son ex, mais plutôt comment la choisir. C’est le nom de cette chronique me direz-vous, et vous aurez raison de dire ça ! Dire je t’aime, on peut le faire avec des fleurs. Mais pour déclarer votre flamme à votre future ex-femme, il vous faudra vous armer de mensonges et de patience. C’est comme mettre une fleur au bout de son fusil.
On peut succomber pour diverses raisons à une femme : pour son charme, pour la promotion au sein de l’entreprise, pour ses courbes qui ferait frémir n’importe quel économiste, pour son état d’ivresse avancé, pour son humour (c’est très, très, très rare), ou pour notre état d’ivresse avancé. S’il y a autant de raisons de succomber, il y’en a en revanche très peu qui nous poussent à choisir quelqu’un pour la quitter. Outre le masochisme de l’homme, la solitude et l’envie de se décharger de certaines pulsions, je n’en vois aucune.
Une rupture heureuse vaut toutes les passions. Puisqu’il faut bien un point de départ, choisissez-la sur des critères purement physiques. Cela vous épargnera les indécises et les femmes trop parfaites. On n’est pas là pour faire de bons sentiments après tout. Les femmes les plus bonnes ne sont pas celles avec le plus de bonté. Mais quitte à baiser une conne, autant qu’elle soit sexy et pulpeuse. Vous pourrez également vous réjouir au moment de revoir votre ex et que vos amis vous regarderont avec des yeux envieux, comme ceux d’enfants pauvres devant un jouet inaccessible.
Sachez préserver vos proches de votre ex. Comme un superhéros portant un masque, apprenez à dissimuler certaines choses pour qu’au moment où vous la quitterez lâchement, elle n’aille pas se venger en allant voir votre mère ou se taper votre petit frère. Même si vous partagez beaucoup avec lui, il y a certaines limites à ne pas franchir.
Les filles faciles ne sont pas les plus compliquées. Elles ont l’habitude des ex puisqu’elles se font sauter à tour de bras. De vraies expertes à en faire pâlir les recruteurs de l’État islamique. Celle qui ne s’est jamais fait larguer est le Diable incarné, une bombe à retardement. Elle s’attache à vous comme un morpion qui vous démange l’entrejambe. Elle vous espionne comme les Amerloques, elle épie vos tweets, scrute vos moindres mouvements. Elle s’agrippe à vous comme le Fisc ou comme Marc Dutroux aux petites filles.
Vous l’avez donc compris, les filles bien ne font pas de bonnes ex. Laissez-les aux connards et aux détraqués sexuels, ils sauront les mâter et en faire de parfaites ex-copines. Et à en lire les faits divers dans les journaux, il semblerait qu’ils touchent presque au but. La vie conjugale en pousse même certains à s’entretuer. Triste oxymore.
Mais qui a lancé la première pierre ? C’est une excellente question, et ici on ne parle même pas de lapidation ! La trahison amène la méfiance, et la défiance amène d’autres trahisons. Dans cette guerre des sexes, se faire l’amour est bien souvent la raison de nos conflits.